• Ses bas de soies galbaient ses longues jambes parfaitement dessinées, mettant en valeurs sa féminité, quand elle vint s’asseoir près de moi sur ce banc, je n’osais la regarder, elle prit ma main, qu’elle glissa délicatement sous sa jupe, et remonta doucement jusqu’à son string, ses seins pointaient, mon cœur battait la chamade, elle était si douce, si libertine. Mes sens ne firent qu’un tour, elle se fit câline, je me mis  à la désirer ardemment.


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  • C'était une jeune femme solitaire, seule, perdue dans ses pensées, son teint était basané, ses cheveux longs et bouclés, avaient une couleur d'ébène. Ses yeux noirs en amandes semblaient vouloir découvrir la vie. En dépit de son air sauvage, on remarquait une élégance native. Une fleur sauvage d'une éclatante beauté, une perversion naturelle. On remarquait cependant qu'elle ne souriait pas souvent. Le peuple l'avait surnommée la "Romni".

    Vêtue d’une longue robe rouge, elle dansait dans les rues, et les vieux faubourg de Paris, afin de gagner sa vie, elle-même disait, vivre de son art, l’art de la danse dans lequel, elle évoquait sa troublante et mystérieuse beauté. Le peuple l’a trouvait naïve, et s’amusait à la regarder danser, pour aussitôt l’injuriez d’ensorceleuse, de prostituée, comme si regarder une belle femme danser était un crime, une perversité auquel elle-même les conviait.

     


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  • En vie. . .

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  • Nous devions nous revoir, cela faisait déjà quelques semaines,  je brûlais d'impatience. Il venait de me téléphoner, dans une heure au café de la gare. J’étais toute affolée,  comme toutes ces filles à leur premier rendez-vous, les questions se bousculaient dans ma tête, « que vais-je mettre, ma tenue, mes chaussures, que vais-je lui dire, je le laisse parler le premier, je l’embrasse », j’étais redevenue cette adolescente qui l’attendait sur le perron, les joues roses, le cœur battant.
    Après une longue réflexion, j'avais enfin choisi ce que je porterai pour cette rencontre, notre rencontre. Ca faisait si longtemps que j'attendais, je voulais être à ses yeux plus que superbe.
    J’optais pour une tenue plutôt fraîche, une robe de soie douce et légère de couleur rouge,  un peu décolletée mais savamment dosée, pour créer le bon effet. C’était le printemps,  et même si les journées sont belles, les fins de journées sont fraîches,  j’hésitais donc à prendre un cardigan, l’hésitation dura à peine quelques minutes, après tout j’avais ses bras.
    Montée sur des escarpins dans le même ton, mais pas trop hauts, un dernier coup d’œil, dans le miroir, le 25ème est toujours le bon, et de toute manière, le temps s’était écoulé, je ne pouvais m’attarder plus longtemps. Ca ira bien comme ça.

    Me voilà partie.  Cette manie aussi de toujours perfectionner, à vouloir essayer des tas et des tas de tenues, et pour finalement revenir à la première ! Et maintenant c'est la course ...
    J'attrape au vol mon sac à main,  et voilà que je cours dans la rue, que je dévale les escaliers de la bouche de métro, que bien évidemment les portes se referment devant moi, pas étonnant, avec ces saletés de chaussures.
    Je regarde l’heure,  je reprends mon souffle, et essaye tant bien que mal à me détendre. AH ! Le voilà, Je saute dans le wagon, et trouve un siège pour m’asseoir....
    Au bout de quelques stations, mes pensées s’égarent, et son image m’obsède, je pense à lui,  je ne pense qu'à lui et à notre première rencontre, nous n’étions alors que des enfants plein d’innocence, à notre premier baiser sous notre arbre, à ces longues années sans lui, à nos retrouvailles, à notre première nuit………
    Nos yeux se cherchaient, se désiraient, il avait un sourire enjôleur. Je ressens encore cette étreinte cette force quand il m’a enlacé, la douceur de sa peau, son parfum………
    Mes pensées s'égarent un peu plus encore.
    Je nous revois, pour la première fois, nue son corps pénétrant le mien, son regard s’assombrir un peu plus, lorsqu’il s’est introduit  avec douceur et rage, amour et violence, dans mon intimité. Il était si tendre, on était si passionné.
    L’évocation de ce souvenir, me fait basculer, mon cœur se met à battre de plus en plus vite, mon corps s’inonde de chaleur, quelques picotements se font ressentir,  son odeur est là, j’ai l’impression de la sentir, j’aime l’odeur de sa peau tout contre la mienne, j’ai l’impression de sentir ses mains, qui me cherchent et me fouillent. Il me bouleverse, il est en moi, délicieuse délivrance. Je veux plus, plus fort, plus profond.  Mon envie se fait ressentir, la chaleur ne cesse de monter, un manque, un vide, un besoin d’être à nouveau aimé.
    Mon arrêt, je ne vais pas tarder enfin à le voir, je monte quelque marche, me dirige vers le petit café, il n’est pas encore là, je m’assoie à la terrasse, commande une menthe à l’eau, à défaut de beignet………………………..

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