• Lui et elles

     

    Deux femmes si différentes, tant elles distinguaient deux attitudes divergentes, et pourtant....



    L'une avait besoin de se sentir à l'abri des regards indiscrets par besoin absolu d'intimité, l'autre s'abandonnait généreusement et pleinement sans compter.



    Lou avait un côté étroit et ombragé, très intimiste en quelque sorte chaste et innocente, Eva était plutôt diaboliquement sulfureuse, Lou était très protectrice de ses sentiments, Eva au contraire affirmait ses sensations.



    Elles souhaitaient quitter la région parisienne, pour se consacrer pleinement à leurs passions, et pour cela une petite bourgade dans la campagne, leur ferait le plus grand bien.



    Eva était une femme pleine de charme, aux longues jambes, aux courbes très sensuelle, au sourire ravageur, et ses mains expertes savaient aussi bien magner le pinceau que de faire frissonner un homme. Lou plus réservée, doté d'un œil acéré qui se complaisait à observer ce qui n'est pas destiné à être révélé ou vu, figeait ces instants dans son appareil photo.



    Elles avaient rendez-vous avec un agent immobilier, pour visiter un manoir, Il avait la trentaine, sur de lui, très séduisant, la peau mate, les yeux bruns, tout à fait le genre d'homme qu'Eva aimait croquer...



    Derrière les grilles noir de ce lourd portail en fer forgé, et tout au long de cette allée, on pouvait apprécier une multitude de résineux en tout genre qui la bordait. Pendant qu'il ventait les mérites de ce manoir, Eva ne le quittait pas des yeux et buvait ces paroles. Les essences des écores et des sèves variées se mélangeaient à la menthe sauvage, ce spectacle donnait naissance à une farandole olfactive qui se greffait au plaisir de la vue, ce cadre  invitait à l'enchantement et à la rêverie de Lou.



    - C'est une bâtisse un peu défraîchie certes, mais néanmoins rustique, avec une belle charpente, une demeure chevaleresque. C'est un lieu magique vous savez.........



    - On la prend, rétorqua Eva.



    En remontant l'allée, Eva dont la robe laissait libre son cou et ses épaules toutes dorées, lui souriait tendrement en l'écoutant. Devant les yeux de Lou au sourire complice, elle s'approcha tout doucement lui saisissant les bras et l'immobilisa avant de l'embrasser fougueusement, puis finit par le mordre légèrement. Il ne résista pas et se laissa cueillir par la magie de l'instant en s'abandonnant à la bouche d'Eva, aux adorables contrastes de l'humidité et de la chaleur de sa langue aventureuse et joueuse. Un doux frisson parcourut l'échine d'Eva dont une épaule dénudée s'offrait au murmure d'une brise légère, Lou amusée regardait ce petit jeu qui venait de commencer...



    Ils arrivèrent enfin devant la porte d'entrée.



    Le décor rendait l'endroit charmant, l'excitation montait de plus belle, il leur fit une visite guidée, les entraînant de pièces en pièces, Lou les laissa un moment, pour faire le tour de la maison, sachant ce qu'Eva avait derrière la tête.



    Ils grimpèrent aux étages, traversant des couloirs et longeant des pièces, il s'arrêta devant l'une d'elle, qui souhaitait lui faire visiter, "un boudoir".  Doté d'une imagination libertine et d'un côté romanesque, il lui fit par  de ces personnages libertins qui se pavanaient sur ce canapé, se laissant aller à des jeux érotiques. Tout en l'écoutant Eva s'allongea sur ce canapé, la robe relevée les jambes écartées très subjectives, Eva par son regard de braise lui lançait une invitation, qu'il s'empressa d'accepter....



    Son bas ventre était collé aux fesses D'Eva moulées dans sa robe, de la façon la plus parfaite, leurs bouches se cherchaient et leurs langues avaient entrepris une danse suave et langoureuse, juste avant qu'il ne décide de retirer sa robe, pour découvrir dessous la fragilité de la dentelle et de la soie d'un soutien gorge, qui englobait sa poitrine ferme et généreuse.



    Il dégagea ses seins un à un, pour les goûter de la pointe de la langue avant de les prendre à pleines bouches. Elle poussa un léger soupir, des frissons lui parcouraient le dos, elle ondulait sous ses caresses, mais elle n'avait pas pour habitude de se laisser dominer, c'est elle qui devait mener la danse. Elle le força à se coucher sur le tapis, désormais elle avait plein pourvoir. ........


  • Commentaires

    1
    Mercredi 26 Juillet 2006 à 18:11
    quelle
    découverte que ce blogg ! La suite est prévue pour ? je reviendrai...
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    2
    Mercredi 26 Juillet 2006 à 18:19
    Bonjour ici...
    ... alléchant programme qui me fera revenir...
    3
    Mercredi 26 Juillet 2006 à 23:57
    hummmm
    j'en frémis déjà....continue ma bele, continue...
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