Laisse moi devenir ce piano sur lequel tu inventeras une symphonie

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Du bout des tes lèvres, du bout de tes doigts, au rythme de ton corps, je t'accorderai cette danse indécente.

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Impudique, le jeu est délicieux.

<o:p> </o:p>Touche et  retouche. Buvez le miel de mes caresses,
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Diablesse en pauses insolentes, je t'apprendrai mes dièses, et tu enfonceras ton bémol, encorde moi, apprends moi ta musique sensuelle, joue sur mes accords, note après note.

<o:p> </o:p>Donne-moi le la, je t'offrirai mes si.
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C'est toujours le même refrain, il se lève et il part.
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Sa voix,  ses mots, ce lieu plutôt pathétique, cette ambiance adolescente.

Ca y est, je suis transportée.......
 

« Viens. »

 La chaleur de tes mains sur les miennes, me fait frémir

Impatiente, j'ai envie de les sentir

La douceur de tes lèvres sur ma peau, ta bouche posée au creux de mes reins
Sensation de brûlures délicieuses, que je réclame sans fin.

« Touche. »

 

Photo de Stephan De Lay

 C'est du virtuelle, un fantasme tout au plus
Faut-il croire en ses mots si tendres, à ses caresses passion,
 Ou bien encore de ses regards tendresses provoquant mes gestes incendiés ?
Que faut il comprendre des ses baisers volés, donnés, appuyés en baisers coquins.


La passion est un jeu, et jouer avec le feu m'attise.
Moments de plaisirs partagés

Chaleur intense,  une soif de toi, de tes caresses sur ma peau à la fois fraîche et ardente.
Laissez fondre ce glaçon le long de ma peau, qu'il dégouline au coin de mes lèvres, et que vienne votre langue à la rencontre de ces coulures.
Froide brûlures, lécher mon corps  qui ne cesse de vous réclamer, par des frissons que vous provoquez.
Que ma bouche refroidie se réchauffe  au contact de  . . .  

Je ne sais pas faire, sûrement trop fière.
Pourquoi cette absence, à la fois cruelle et si douce, je ne peux vous accorder, et pourtant mon corps vous quémande.
Se retenir, par fierté ou par orgueil, je ne peux à vos pieds me rabaisser  telle une mendiante réclamant une caresse. Etre l'esclave de vos désirs, juste pour les assouvir ou jouer la révolte pour mieux vous provoquer.

Redécouvrir avec vous les plaisirs de la chair, vous laisser jouer de nouveau avec mon corps, vibrer de plaisir sous vos mains.

Et je frissonne, réclamant encore cette dose, victime de la pire des addictions.....

Vous  laisser un message? vous téléphoner ? A quoi bon, voudriez-vous encore de ce corps imparfait, qui j'espère, un temps, vous avait inspiré, baiserez- vous encore cette bouche, qui vous quémande?

Dans le silence entre deux sonneries..
Faut-il aller  jusqu'au bout du compte? Et si vous n'étiez pas là? Se confronter à votre répondeur? Dois-je raccrocher ?

Submergée d'une émotion trop intense . . . un passé trop dense.

Arrêt sur image qui ouvre l'imaginaire à toutes les perspectives, une invitation à poursuivre... ..